Amphithéâtre dans lequel se regroupe la famille régnante pour édicter les lois et principes de sa République, doux nom qui cache plutôt une tyrannie. Les corps martyrisés, les souffles coupés, le bâtiment d’où ressortent les commandements. La justice qui tranche les têtes. Le Grand Tribunal.
Les héros tombés pour l’honneur, les têtes tranchés et les corps fusillés pour la nation. Les grandes familles reposent au Panthéon, les dépouilles que l’on célèbre, les grandes fêtes, les triomphes afin de faire perdurer la mémoire. Batiment imposant où sont gravés les noms des absents.
Un palazzo des temps anciens, une construction tout en colonnes et faste. Les murs baignent de peintures représentant les amours des dieux. Un lieu pour les grandes fêtes, pour les bacchanales auxquelles se livrent les grands noms, ces soirées dont la date est toujours chuchotée.
Une rue qui s’étend sur deux kilomètres, les pavés égratignent les semelles. Boutiques et restaurants en journée, la nuit change le lieu. Les lanternes rouges sont allumées et guident les visiteurs, ces affamés qui viennent trouver les corps. Les maisons closes, les plaisirs à acheter.
Austérité pour cette demeure qui accueille le vice. Les couloirs perdent les visiteurs, de quelques corps qu’on retrouve malheureusement trop tard. Et ces hurlements au bout du couloir ? Il ne faut pas y prêter attention mais suivre le chemin, ou serait-ce par là ? Tout le monde se perd.
Elles courent sous la ville. De longs couloirs, un plan qu’il est nécessaire de posséder, le labyrinthe dans lequel on apprécierait la présence d’une Ariane. Les ossements s’exposent et les crânent se moquent des mortels égarés, de ces nouvelles âmes venues afin de compléter la collection.