Impressionnante par son austérité, les regards se lèvent et s’abaissent immédiatement. L’abbaye se dérobe derrière des feuillages, d’une construction que les autres familles envient, qu’aucun étranger n’est en droit de visiter. Impressionnante bibliothèque qui conserve tout le savoir de Rome.
Construction à la gloire de la religion. Une belle hérissée qui côtoie les cieux. La basilique du Latran gronde sa gloire et s’élèvent les colonnes et statues en façade. Plafonds à caissons et fresques s’étirent à l’intérieur. Un cloitre se dessine timidement, une reconstruction suite à un incendie.
Défilés et triomphes aux vainqueurs, célébration de la famille gouvernante. Les Montaigu s'approprient la place pour fanfaronner dans leurs tenues d'apparat. Petits soldats et leurs armures scintillantes, ils ne vivent que pour les triomphes, ces fêtes glorieuses en leur honneur.
Les connaissances s’éparpillent au regard, des étages qui se succèdent et les salles se suivent, dégorgent d’objets, de toiles et de sculptures. Le musée regroupe les richesses de l’art italien, et pour les trésors dérobés, les langues ont été coupées. Des galeries pour chaque siècle.
La cérémonie de passation du pouvoir. Le peuple est convié devant le bâtiment, invité à poser genoux à terre pour saluer la nouvelle famille en droit de porter la couronne. Aucun ne doit manquer à l’appel. En dehors des couronnements ? Ce n’est qu’un vieux bâtiment recouvert d'insultes crayonnées.
Crachats de faste pour un bâtiment impérial. Colonnes et volutes. Plafonds et leurs fresques. Les voitures s’échouent devant les marches et crachent un peuple lumineux de luxe pourrissant. L’opéra pour les rencontres et les sifflements, et certainement pas pour les représentations.